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En 1825, F. P. Lelouterel, "ancien capitaine adjudant-major et maintenant trésorier du 46e régiment d'infanterie de ligne", publia à Paris le "Manuel encyclopédique et alphabétique de l'officier d'infanterie.". Dans cet œuvre, il cite (pp. 258 f.) un circulaire ministeriel du 17 mai 1822, qui donne les mouvements pour porter un fusil qui est déjà apprêté.
A faute d'autres sources, on peut s'en servir comme référence pour le procédé pendant la République et l'Empire.
Le commandement n'est pas donné, mais il était sûrement un simple: Portez - VOS ARMES !2452. Premier mouvement. Revenir face en tête en apportant l'arme au milieu du corps, le pouce de la main gauche à hauteur du menton, et le petit doigt joignant le ressort de batterie, placer le pouce de la main droite sur la tête du chien, appuyer le premier doigt sur la détente, soutenir en même temps le chien en le laissant descendre près de la face de la batterie et le relever jusqu'à ce que le bec de la gâchette tombe dans le cran du repos, ce dont on sera averti par le léger bruit que produit ce mouvemènt. (Circ. minist. du 17 mai 1822.)
2453. Deuxième mouvement. Tourner l'arme avec la main droite, le canon en dehors, la descendre et la placer contre l'épaule gauche, la main gauche sous la crosse et la droite restant libre à la poignée. (Circ. minist. du 17 mai 1822.)
2454. Troisième mouvement. Laisser tomber la main droite à sa position. A la position du premier rang, [au premier mouvement,] le soldat se relèvera vivement en rapportant le talon droit à côté du gauche et en élevant son arme comme au premier mouvement. (Circul. du 17 mai 1822.)
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